FAQ sur le vide sanitaire
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FAQ sur le vide sanitaire

Essentiel lors d’une construction de bâtiment, le vide sanitaire assure plusieurs rôles notamment d’isolation et de protection contre l’humidité. Pour bon nombre de gens, ce terme leur est familier, mais pour certains, c’est tout nouveau. Dans cette foire aux questions, nous allons répondre aux interrogations qui titillent souvent l’esprit des personnes en cours de construction d’une habitation ou d’un local professionnel.

Le vide sanitaire : c’est quoi exactement ?

Il s’agit d’un espace vide, c’est-à-dire d’un volume d’air laissé entre le plancher de la maison et le sol sur lequel il est construit. Contrairement à un bâtiment sur terre-plein, le plancher de la maison n’entre pas directement en contact avec la terre. Le vide sanitaire peut être réalisé sur un terrain plat ou pentu, et s’étend sur toute ou une partie de la surface du sol du bâtiment.

Quelle hauteur est admise pour un vide sanitaire ?

Cet espace vide est construit avec des rangs de parpaing ou de briques sur lesquels des poutrelles sont érigées. Celles-ci servent à supporter le poids du plancher bas du rez-de-chaussée. La distance entre ce dernier et le sol doit être d’au moins 10 cm. Quant à la hauteur du vide sanitaire, celle-ci peut mesurer entre 20 cm à 1,80 m.

Pourquoi créer un vide sanitaire ?

Construire un vide sanitaire comporte de nombreux avantages. D’abord, cet espace contribue à l’isolation du bâtiment grâce à l’air qui constitue un excellent isolant. C’est d’ailleurs, une solution très économique comparée à d’autres systèmes. Étant surélevé, le plancher de la maison ne touche pas le sol, ce qui signifie qu’il est à l’abri des remontées naturelles d’humidité, causes d’inconfort et de nombreuses maladies respiratoires. En cas d’inondation, le vide sanitaire permet à l’eau de s’évacuer facilement. Souvent, un tassement de terrain provoque des fissurations de revêtements de sols. La présence d’un vide sanitaire permet ainsi d’éviter ces désagréments.

Par ailleurs, cet espace vide peut servir également à faire passer des gaines et des canalisations de chauffage, d’électricité, d’eau, etc.

Construire un vide sanitaire est-il obligatoire ?

La réponse est non. La nécessité ou non de créer un vide sanitaire dépend de certains paramètres. Si le bâtiment est construit sur un sol particulièrement humide, argileux ou sujet aux gonflements, cet espace est indispensable. De même, une construction réalisée dans une zone sismique et/ou où le sol contient une forte concentration en radon nécessite un vide sanitaire. Le radon est un gaz radioactif nocif à la santé dont il faut limiter la présence dans la maison.

Dans le cas où le bâtiment est doté d’un sous-sol, la construction d’un vide sanitaire est inutile.

 

Comment faire pour entretenir un vide sanitaire ?

L’entretien de cet espace vide est nécessaire afin qu’il puisse assurer efficacement ses fonctions. La pose de bouches d’aération en fait partie. Celles-ci permettent une bonne aération du vide sanitaire et un renouvellement constant de l’air. Selon les réglementations, ces bouches doivent avoir une surface totale d’au moins 0,05 % de la surface du vide sanitaire. Elles doivent aussi être combinées à des claustras ou à des grilles solides afin d’éviter l’intrusion de feuilles ou de nuisibles.

Si la ventilation naturelle n’est pas suffisante, on peut installer d’autres dispositifs complémentaires comme les ventilateurs, un VMC, un déshumidificateur…

Accéder à un vide sanitaire est-il possible ?

En principe, un vide sanitaire est inaccessible. Toutefois, on recommande fortement au propriétaire de créer une trappe pour y accéder. Comme il a été dit précédemment, cet espace peut accueillir des canalisations. En cas de fuites, il faut procéder à leur réparation d’où la nécessité de la trappe d’accès.

Quelles alternatives au vide sanitaire peuvent être envisagées ?

Comme la construction d’un vide sanitaire n’est pas rendue obligatoire par la loi, il est possible de recourir à d’autres solutions. Parmi celles-ci figure par exemple, le dallage sur terre-plein. Dans ce type d’ouvrage, le plancher de la maison est posé sur le sol de manière à stabiliser et à isoler l’habitation. Deux options sont possibles : le dallage flottant et le dallage solidarisé.

Il existe également ce qu’on appelle « radier ». C’est un système de fondation dédié à un bâtiment en béton armé. Considéré comme un bon isolant thermique, le radier ne peut toutefois pas être réalisé sur un sol argileux.

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