Selon les chercheurs, le bruit est un des facteurs de stress. En cas de longue exposition, le corps humain y réagit en sécrétant des hormones comme l’adrénaline et le cortisol qui peuvent être néfastes à la santé (problèmes cardiovasculaires).

Le seuil de tolérance pour l’oreille humaine est de 40 décibels (l’équivalent des bruits dans un bureau tranquille) la nuit, et de 50 décibels (les bruits dans un restaurant) en journée. Au-delà de ces niveaux, des mesures doivent être prises pour le bien-être des occupants d’une maison.

À noter que contrairement à l’isolation thermique, il n’y a aucune loi ni réglementation qui oblige un propriétaire d’entreprendre des travaux d’isolation phonique dans un logement. En cas de nuisance sonore, la responsabilité incombe aux occupants de la maison (dont le locataire si elle est louée).

L’isolation phonique du sol

Sachez que l’isolation phonique du sol consiste à mettre en place des dispositifs d’isolation permettant d’éviter la propagation des bruits appelés « solidiens », résultant des chocs sur la paroi du sol. Le procédé consiste à poser des matériaux isolants, servant de barrière acoustique entre deux niveaux d’une habitation.

Mais l’isolation phonique du sol permet également de réduire les bruits aériens (qui se propagent dans l’air) causés par le voisinage, par exemple.

Les travaux d’isolation phonique du sol peuvent être entrepris au moment où vous devez rénover votre sol pour un revêtement neuf et de faire d’une pierre deux coups :

‒ isolation thermique, avec la possibilité de pose de plancher chauffant,

‒ isolation acoustique, permettant à la fois de faire des bruits sans avoir du souci et de ne pas subir ceux du voisinage.

Quelles sont les solutions acoustiques pour isoler le sol ?

L’isolation phonique du sol peut être mise en place aussi bien dans une maison que dans un appartement.

Technique d’isolation phonique du sol

On distingue 3 techniques différentes pour l’isolation phonique du sol :

‒ l’utilisation d’un matériau de revêtement souple, comme la sous-couche caoutchoutée combiné avec de la moquette épaisse. Cette technique de revêtement est la moins chère, car elle ne requiert pas de gros travaux. Par contre, elle ne permet pas d’isoler efficacement le sol, réduisant seulement de moitié les bruits que la paroi du sol subit ;

‒ la pose de revêtement courant comme le parquet, le carrelage ou le stratifié. Mais on utilise à la fois une couche de liège, de caoutchouc ou de laine de verre. C’est une méthode efficace contre les bruits solidiens ;

‒ la pose de chape flottante. Il s’agit de superposition de plusieurs couches, une sous-couche acoustique, une chape de béton mince (de seulement 5 centimètres). Le tout est recouvert de parquet flottant. C’est certainement la méthode la plus efficace, mais elle coûte cher et nécessite beaucoup de travaux et condamne la pièce concernée pendant la période de la pose.

Types de matériaux pour l’isolation phonique de sol

Vous pouvez choisir parmi des matériaux d’isolation d’origine minérale, naturelle, ou synthétiques :

‒ les rouleaux de laines naturelles ou de roche : le prix varie entre 10 et 30 euros par mètre carré. Il vaut mieux opter pour les laines plus épaisses qui sont plus efficaces.

‒ les panneaux : de fibre de bois (de 30 à 45 euros par mètre carré), les panneaux de liège (de 10 centimètres, entre 40 et 60 euros le mètre carré) ou la fibre de cellulose (la moins coûteuse, entre 5 et 20 euros le mètre carré). Sachez que plus le panneau est épais, plus il est efficient.

‒ les matières isolantes synthétiques : en polyuréthane (à projeter, entre 5 et 10 euros par mètre carré) ou en mousse mélamine (également à projeter, entre 15 et 20 euros).

L’isolation phonique du sol contribue au bien-être des occupants, mais pour que les travaux soient satisfaisants, il vaux mieux les confier à une entreprise certifiée comme Alsa-Chape.