Le bloc de béton, communément appelé, parpaing est un matériau de construction couramment utilisé dans la maçonnerie. À la fois économique et simple à entretenir, il est très prisé sur le marché. Il existe deux sortes de bloc de béton. Il y a entre autres le parpaing « creux ». Ce matériau est plus léger et plus facile à manipuler par rapport à la version pleine.
La réalisation d’un mur en parpaing
Le parpaing est relativement simple à poser, à condition de faire preuve de rigueur et de minutie.
Pour ce faire, il est nécessaire de se munir de :
- une truelle,
- un mortier,
- de parpaings,
- une massette,
- un seau de maçon,
- un mètre,
- une disqueuse électrique,
- etc.
Étape 1 : la fondation
La fondation est la base de toutes les constructions puisqu’elle joue le rôle de lien entre la structure d’un bâtiment et le sol. Puisqu’il s’agit d’une étape indispensable,elle doit être réalisée dans les normes.
Il faut :
- Creusez une fosse sur le futur emplacement de chacun des murs.
- Disposez des fers d’attentes verticaux sur les deux extrémités de la fosse. Afin de mettre en place un chaînage (pour le chaînage vertical d’intermédiaire), il faut en poser un tous les 3 mètres.
- Marquez à l’aide de cordon de traçage et de piquet en bois les dimensions et l’endroit où le mur va être construit.
Étape 2 : le mortier
Après s’être occupé de la fondation, il est temps de passer à la préparation du mortier !
C’est un mélange de ciment, de sable et d’eau. Il est utilisé pour assembler des briques ou des parpaings lors de la construction d’un mur. Il permet également de sceller divers éléments. La quantité de mortier doit convenir aux dimensions du mur.
Pour pouvoir entamer la pose des blocs de béton, une couche de mortier est étalée dans la partie délimitée par les cordons de traçage. Lors de cette étape, on se sert d’une truelle. Selon la norme, la couche de mortier doit faire au maximum 3 centimètres.
Étape 3 : la pose
La pose de la première rangée de parpaing
Il faut commencer par poser des parpaings d’angle au niveau des chaînages verticaux d’intermédiaire. À préciser qu’ils doivent être placés aux extrémités.
Puis, insérez des barres d’armature dans les cavités des blocs pour renforcer la structure.
Enfin, les joints verticaux doivent être remplis de mortier. En cas d’excédent, grattez avec la truelle. Cette étape sera répétée plusieurs fois jusqu’à l’obtention de la hauteur désirée. Après la pose de chaque rangée, il est nécessaire de vérifier si chaque bloc de béton est posé correctement. Pour cela, il faut se munir de cordeau et de fil de plomb.
Après la pose de la dernière rangée de parpaing
À la fin de l’installation, des ferraillages verticaux sont introduits dans les parpaings d’angle et renforcés par du béton coulé. Cela dans le but de rigidifier le mur. Dans le cas où l’on souhaiterait intégrer une ouverture (fenêtre ou porte), il faudra procéder à la réalisation d’un linteau par le biais de parpaings en U.
Étape 4 : l’arase
Lorsque le montage du mur est terminé, un temps de pause est exigé. Durant ce temps de durcissement, le mortier est recouvert par une bâche. Une semaine plus tard, on peut poser l’arase. C’est la dernière couche de béton au-dessus du mur. Elle doit faire au moins 5 centimètres de hauteur. Pour sa réalisation, il faut créer un coffrage pour la base en plaçant des planches au-dessus de la dernière rangée du mur. Et y faire couler du béton. Répartissez et lissez l’arase grâce à une chute de tasseau.