Dans le domaine de la charpenterie, les techniques d’assemblage jouent un rôle important dans la construction de structures solides et durables. Les coupes de principe sont des éléments fondamentaux de toute charpente, et elles nécessitent des méthodes d’assemblage précises, que nous allons découvrir dans les sections suivantes.
Le tenon-mortaise
Il existe deux principaux types de tenon-mortaise qui sont très utilisés dans le domaine de la charpenterie et de la menuiserie en bois :
Le tenon-mortaise en bout
Le tenon-mortaise en bout est une méthode d’assemblage où un tenon, une pièce de bois en forme de languette, est inséré dans une mortaise, une encoche ou une cavité correspondante pratiquée dans une autre pièce de bois. L’assemblage peut être renforcé à l’aide de chevilles en bois ou de goujons en métal.
Cette technique est couramment utilisée pour l’assemblage des poutres et des poteaux dans une charpente. Le tenon-mortaise en bout est idéal pour les structures soumises à des charges importantes.
Le tenon-mortaise à mi-bois
Le tenon-mortaise à mi-bois est similaire au tenon-mortaise en bout, mais le tenon est inséré dans une mortaise pratiquée au milieu de la pièce de bois, plutôt qu’à une extrémité.
Cette méthode d’assemblage est souvent utilisée pour joindre des pièces de bois de section carrée ou rectangulaire. Elle permet de créer des assemblages solides tout en réduisant la visibilité des joints, étant très avantageux du point de vue esthétique.
Les queues d’aronde
On recense généralement deux queues d’aronde, dont :
La queue d’aronde simple
C’est une technique d’assemblage où une série de queues d’aronde, des découpes en forme de queue d’hirondelle, sont pratiquées sur une pièce de bois et s’emboîtent dans des rainures correspondantes pratiquées sur une autre pièce de bois.
Les queues d’aronde simples offrent une grande résistance à la traction et sont souvent utilisées pour l’assemblage de tiroirs, d’armoires et d’autres pièces de menuiserie. Elles permettent un ajustement précis et sont réputées pour leur durabilité.
La queue d’aronde à queue droite
La queue d’aronde à queue droite est une variante de la queue d’aronde simple dans laquelle une queue droite est ajoutée à l’extrémité d’une pièce de bois, en plus des queues d’aronde traditionnelles.
Cette technique renforce davantage l’assemblage en augmentant la surface de contact entre les pièces de bois. Elle est couramment utilisée pour les assemblages de coins.
Les chevilles à queue d’aronde
Les chevilles à queue d’aronde sont des éléments en bois en forme de cheville qui sont insérés dans des trous forés dans les pièces de bois à assembler. Les chevilles à queue d’aronde sont conçues pour s’emboîter dans des queues d’aronde préalablement réalisées.
Cette méthode d’assemblage renforce les joints à queue d’aronde en les stabilisant avec des chevilles. Elle est souvent utilisée pour les pièces de bois massives, telles que les tables et les chaises, où la solidité et la durabilité sont exigées.
Les assemblages à tenon et mortaise à queue droite
Les assemblages à tenon et mortaise, ainsi que les assemblages à tenon et mortaise à queue droite, sont des techniques de charpenterie très prisées pour leur résistance et leur polyvalence. Découvrez comment elles sont utilisées dans divers projets de construction et de menuiserie.
Assemblage à tenon et mortaise
L’assemblage à tenon et mortaise est une technique dans laquelle un tenon, une pièce en forme de languette, est inséré dans une mortaise, une encoche correspondante pratiquée dans une autre pièce de bois. L’assemblage peut être renforcé par des chevilles en bois ou des goujons en métal.
Polyvalente, cette méthode d’assemblage peut être utilisée pour une grande variété d’applications en charpenterie, des portes aux cadres de fenêtres en passant par les meubles. Cet assemblage est résistant aux forces de compression et de traction.
Assemblage à tenon et mortaise à queue droite
L’assemblage à tenon et mortaise à queue droite est une variante de l’assemblage à tenon et mortaise dans laquelle le tenon présente une forme de queue droite plutôt que d’être rectangulaire.
Cette variante est couramment utilisée pour les assemblages de portes, de fenêtres et de cadres de lit. Elle permet un ajustement précis et une grande stabilité.
Les tourillons
Les tourillons sont des éléments cylindriques en bois ou en métal qui sont insérés dans des trous forés dans les pièces de bois à assembler. Ils servent à renforcer les assemblages en fournissant une liaison solide entre les pièces.
Très résistants aux forces de cisaillement et de torsion, ils sont souvent utilisés pour assembler des pièces de bois massives, telles que les panneaux de porte et les plateaux de table.
Les goujons
Les goujons sont des éléments cylindriques en métal, généralement en acier, qui sont insérés dans des trous percés dans les pièces de bois à assembler. Ils sont fixés en place à l’aide d’écrous ou de filetages spéciaux.
Leur domaine d’utilisation est surtout dans l’assemblage des éléments de charpente en acier, tels que les poutres métalliques. Tout comme les tourillons, ils résistent bien aux forces de traction et de cisaillement.
À retenir : les travaux relatifs à la charpenterie en bois requièrent des compétences particulières. Il est donc idéal qu’ils soient réalisés par un charpentier comme ACTIF CONSTRUCTIONS.